lundi 11 juin 2012

Vous m’racontez une histoire, chef ?

Pourquoi raconter une histoire capte l’attention ?
En fait, le storytelling permet de transmettre du sens. Ce sens est généré par un héros, une intrigue, des péripéties, des actions, des échecs, des réussites, un dénouement,… Utiliser des personnages va permettre à l’auditoire de s’identifier à l’histoire racontée.

Concrètement en entreprise, ça se traduit comment ?
Le storyteller part du contexte actuel, de ses objectifs, de son projet, du message qu’il veut faire passer. A partir de ça, il crée un scénario ou il utilise un récit réel, pour traduire sa pensée et créer du sens. Ce sont ces anecdotes, témoignages ou récits d’expériences qui troublent et émeuvent l’auditoire. Faire du storytelling suppose de connecter les individus avec le message que l’on a à faire passer. La communication narrative permet de traduire des concepts flous ou des théories abstraites, en un récit palpitant, simple et compréhensible. L’orateur rend l’information plus ludique, crédible et surtout mémorable. 



Pourquoi utiliser le storytelling, en management ?
On reconnaît  le storytelling comme une méthode puissante de vecteur de sens, de diffusion de valeurs de la culture d’entreprise, et surtout comme un levier efficace pour faire progresser l’organisation. Il facilite la communication entre collaborateurs, fait évoluer rapidement les idées, met fin aux incompréhensions et permet une mobilisation large. Les membres d’une entreprise sont vraiment à la recherche d’un lien humain concernant nouveau projet et ils ont besoin de personnifier une idée. Le recours à une histoire permet de répondre à cette demande.

Comment créer une bonne histoire ?
Le chef d’entreprise peut lui-même décider d’imaginer sa propre histoire ou de mettre en récit des situations déjà vécues. Mais pour les plus réfractaires, il existe des agences de communication narrative. Sur le site d’evalir.fr , on peut voir que l’agence accompagne les entreprises pour mettre en récit son activité, ses produits, son terroir,… Les contenus sont reformulés pour être plus proches de la réalité, plus vivants et surtout moins abstraits. En bref, il faut faire vibrer la corde sensible de ses salariés ! 




mardi 5 juin 2012

Yen a dans l’ciboulot !


Pourquoi le storytelling  suscite-t-il de l’émotion ?
Petite explication scientifique … Et oui Jamy, contrairement à un discours tout à fait rationnel, le storytelling provoque des réactions sur les deux parties du cerveau. En fait, il agit sur l’émotionnel qui siège dans le reptilien/limbique et sur le rationnel qui est présent dans le cortex. Houla ! J’ai compris là !!!? Pour faire plus simple, la partie gauche fait plutôt appel à la raison et la partie droite plutôt à l’intuition. 

 L’hémisphère gauche, lui, est associé à la pensée analytique et à la logique. Il prédomine quand il s’agit de catégoriser des éléments, ou la parole. Ce côté s’intéresse particulièrement aux détails et se focalise sur l’analyse, et l’exactitude. En général, l’école tend à favoriser les modes de pensée sur cet hémisphère. En termes de storytelling, lorsque l’orateur s’adresse à la partie de la raison du cerveau, les réactions de l’auditoire seront plutôt : « c’est une bonne analyse », « les chiffres sont exacts », ou encore « les graphiques sont précis ».

Au contraire, l’hémisphère droit du cerveau, fonctionne de façon synthétique et excelle dans le domaine de la perception et de l’intuition. Il analyse les choses de façon globale et les traitent très rapidement. Cet hémisphère est associé à la créativité, l’irrationnel et au ressenti. Quand le storyteller parle à la partie émotionnelle de ses employés, les discours seront plutôt : « c’est passionnant », « incroyable !» ou même « j’en ai des frissons ! »


En misant sur l’émotion  pour faire passer son message « rationel », les histoires touchent les 2 hémisphères.
La mobilisation du côté gauche du cerveau, autrement dit de la raison, permet au manager de faire passer un nouveau projet, une idée concrète ou tout simplement une donnée chiffrable. Parallèlement,  la sollicitation de la partie droite du cerveau, dite émotionnelle, permet une meilleure mémorisation du message et le passage à l’action. Ce qui permet d’être à l’aise lorsqu’il s’agit d’ordonner, analyser, globaliser et synthétiser, à partir de récits.
Le storytelling n’est donc pas une technique de lavage de cerveau, ni un casse tête, il permet seulement de faire travailler ses méninges, pour être plus opérationnel !