Pourquoi
le storytelling suscite-t-il de l’émotion ?
Petite
explication scientifique … Et oui Jamy, contrairement à un discours tout à fait
rationnel, le storytelling provoque des réactions sur les deux parties du
cerveau. En fait, il agit sur l’émotionnel qui siège dans le reptilien/limbique
et sur le rationnel qui est présent dans le cortex. Houla ! J’ai compris
là !!!? Pour faire plus simple, la partie gauche fait plutôt appel à la
raison et la partie droite plutôt à l’intuition.
L’hémisphère gauche, lui, est associé à
la pensée analytique et à la logique. Il prédomine quand il s’agit de
catégoriser des éléments, ou la parole. Ce côté s’intéresse particulièrement aux détails et
se focalise sur l’analyse, et l’exactitude. En général, l’école tend à
favoriser les modes de pensée sur cet hémisphère. En termes de storytelling,
lorsque l’orateur s’adresse à la partie de la raison du cerveau, les réactions
de l’auditoire seront plutôt : « c’est une bonne analyse »,
« les chiffres sont exacts », ou encore « les graphiques sont
précis ».
Au contraire, l’hémisphère droit du
cerveau, fonctionne de façon synthétique et excelle dans le domaine de la
perception et de l’intuition. Il analyse les choses de façon globale et les
traitent très rapidement. Cet hémisphère est associé à la créativité,
l’irrationnel et au ressenti. Quand le storyteller parle à la partie
émotionnelle de ses employés, les discours seront plutôt : « c’est passionnant »,
« incroyable !» ou même « j’en ai des frissons ! »
En misant sur l’émotion pour faire passer son message « rationel », les histoires touchent les 2 hémisphères.
La mobilisation du côté gauche du cerveau, autrement dit de la raison, permet au manager de faire passer un nouveau projet, une idée concrète ou tout simplement une donnée chiffrable. Parallèlement, la sollicitation de la partie droite du cerveau, dite émotionnelle, permet une meilleure mémorisation du message et le passage à l’action. Ce qui permet d’être à l’aise lorsqu’il s’agit d’ordonner, analyser, globaliser et synthétiser, à partir de récits.
Le storytelling n’est donc pas une
technique de lavage de cerveau, ni un casse tête, il permet seulement de faire travailler
ses méninges, pour être plus opérationnel !
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