Dans
« Storytelling, la machine à
fabriquer des histoires et à formater des esprits », Christian Salmon prétend que les histoires circulent à l’état volatil
dans l’entreprise devant les machines à café, à la cantine, dans les couloirs
et les ascenseurs. Le projet du storytelling se résume ainsi, à une mise en
récit généralisé de la vie au travail. Il affirme que chacun peut raconter sa
propre expérience et alimenter la machine à raconter qui enregistre les récits,
les classe et les formate. Le livre est présenté comme une enquête
qui dévoile une manipulation invisible des consciences. Pour cet auteur, le storytelling devient une industrie du mensonge et une information de
propagande.
Stephane Dangel
et Jean-Marc Blancherie ne sont pas en accord avec ce dernier. Dans leur ouvrage « Storytelling, le guide », ils affirment qu’il peut y avoir
un risque de manipulation, « mais en
faire un processus automatique et généralisé ne reflète pas la réalité. ». Les
auteurs
prétendent que n’importe quels discours, peuvent eux, avoir un impact
négatif sur l’auditoire. Ils admettent que l’émetteur a tout intérêt à
cibler son message en
fonction de ses destinataires, pour pas qu’il y est de manipulation. Un
bouquin
rempli d’anecdotes, d’exemples, de récits et de vignettes, à l’image du
storytelling !
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